Les orages restent toujours des phénomènes imprévisibles !

S’ il y a un phénomène météo qui reste imprévisible c’ est bel et bien l’ orage. Autant on peut les prévoir mais évaluer leur intensité reste et restera probablement impossible encore pendant un certain temps même si les progrès sont constants avec des maillages de plus en plus précis. On en a encore souvent l’ exemple comme lors de l’été 2019 avec les violents orages qui ont touché essentiellement la Bourgogne dans les départements de Côte d’ Or et de Saône et Loire.

Les orages sont des phénomènes localisés. Ils se forment par le biais d’ un conflit de masses d’ air. D’ un côté de l’ air chaud et humide et de l’ autre de l’ air plus sec mais froid. C’ est lorque cette rencontre se fait que les orages apparaissent. C’ est souvent sur des axes précis que les prévisionnistes peuvent annoncer ces phénomènes. Une zone connue donc à l’ avance mais pas au km près et c’ est cela qui fait la particularité des orages. Et donc parfois on peut passer juste à côté. Ainsi il peut tomber 50 mm en 30 minutes et rien à quelques km.

En ce début de 3e semaine de juillet 2009 2009 Aubigny la Ronce en Côte d’ Or fut l’ une des communes les plus touchées par les grêlons alors qu’ à seulement moins de 5 kilomètres il n’ y avait rien eu; même pas de rafales de vent. Et parfois cela peut être encore plus rageant. Une partie d ‘un quartier peut être balayée par la grêle et l’ autre partie épargnée. C’est cela qui caractérise la difficulté de prévoir la violence de ces phénomènes locaux. Les orages peuvent être anticipés parfois plusieurs jours à l’ avance par les services de la Météo Nationale mais pas leur point de chute précis.

La grêle accompagnant l’ orage qui a touché la Côte d’ Or est loin d’ être une rareté. En fait pour expliquer sa présence nous dirons que la grêle se forme au sein des nuages d’ orages. Cette formation est en fonction de la force du courant ascendant de bas en haut. Le grêlon monte et descend dans le nuage au gré des courants et quand il devient trop lourd, il tombe tout simplement.

La région de Dijon a enregistré le mardi 14 juillet 2009 près de 40 mm de précipitations, autant que l’ équivalent d’ au moins 15 jours de pluie. Plus au sud 23 mm relevés à St Yan et 13 mm sur la région de Mâcon alors qu’ à Varennes ce fut très minime. Parfois en l’ espace de 48 h à peine des cumuls de près de 80 mm furent enregistrés essentiellement en Saône et Loire.