On évoque régulièrement dans les médias les conséquences possibles du réchauffement climatique qui s’ est enclenché. Si la situation peut nous paraitre encore supportable il faut savoir qu’ il y a déjà bon nombre de répercussions et c ‘ est loin d’ être fini même si le monde prend conscience qu’ il faut réagir activement. Quelques exemples frappants dont on ne mesure sûrement pas une ampleur plus grande d ‘ici quelques décennies. La montée du mercure favorisera les récoltes dans les pays riches mais les fera chuter chez les pauvres. On estime à près de 3 semaines l’ avancée des vendanges comme dans la région de Châteauneuf du Pape. On estime que d’ ici 2080 les récoltes en Inde pourraient régresser d ‘un tiers. En Amérique du Sud ce sera d ‘environ 13 %, mais par contre en Europe une hausse de 8%. En Afrique on devra abandonner certaines cultures; en Australie on souffre déjà de phénomènes de sécheresse et ce sera l’ un des seuls pays développés à pâtir le plus de l’ augmentation du mercure. Les huîtres dont beaucoup raffolent surtout en période de fin d’ années pourraient bel et bien mourir si la température de l’ eau se réchauffe au-delà des 23°. On pourrait aussi citer la recrudescence d’ insectes due au réchauffement et que nous devrons maîtriser et bien sûr en limitant les pesticides au maximum. La hausse du thermomètre aura des incidences de tous ordres dont humains et économiques. On pourrait parler par exemple du tourisme hivernal qui devra trouver d’ autres activités de substitution ( ce qui commence un peu partout déjà ) tant la neige se raréfiera de plus en plus sous 2000 m. On le voit ne serait-ce qu’ avec ces quelques exemples l’ avenir ne sera sûrement pas aussi rose que maintenant. Nous n’ avons pas fini de reparler bien sûr de tout cela ici ou dans d’ autres rubriques.
On estime à 300 000 morts par an l’ impact du changement climatique par an. Ce chiffre est issu d’ un rapport qui avait été publié lors d’un forum humanitaire mondial. Il coûterait 90 milliards d’ euros chaque année. Cette enquête estimait encore qu’ à l’ horizon de 2030, on pourrait enregistrer jusqu’ à 1 million de morts par an dues au réchauffement avec un coût de 300 millions de dollars. Ce ne serait pas forcément dû proprement dit aux catastrophes naturelles mais plutôt à l’ environnement qui se dégraderait énormément entrainant diverses conséquences comme un accroissement de la malnutrition. Les populations les plus pauvres selon encore cette enquête ( environ 325 millions de personnes) sont les plus touchées alors qu’ elles émettent le minimum de CO2. Le Bangladesh fait partie des pays qui subiront le plus d’ impacts des conséquences du réchauffement faisant face régulièrement à des inondations, des cyclones et du côté de l’ Ouganda la sécheresse de plus en plus fréquente mettra à mal les cultures. Enfin parmi les zones les plus touchées on peut citer des îles du Pacitique ou dans les Caraîbes qui pourraient purement et simplement être rayées des cartes en raison de l’élévation du niveau de la mer. Les côtes européennes pourraient être touchées dans une moindre mesure par ce dernier phénomène. L’ Europe du sud quant à elle pourrait être confrontée à des périodes de sécheresse en hausse