Beaucoup de monde ce dimanche sur le plateau du Retord.

Le col de Cuvéry à la mi journée.

Un soleil radieux était prévu en cette journée dominicale sur le plateau du Retord. Tout juste contrarié par un vent de sud qui s’est renforcé dans le courant de l’après-midi donnant à cette journée aux allures déjà printanières vu l’enneigement présent une ambiance frisquette.

En tout cas, il n’en fallait pas plus où les vacances scolaires englobent désormais notre région d’attirer toute une foule malgré seulement 15 à 20 cm sur les secteurs ensoleillés; souvent 40-50 cm dans les endroits abrités et restés froids. Que ce soit seul, en couple, en famille, dans des groupes d’amis ou de randonneurs, le plateau du Retord sans toutefois atteindre les niveaux records de l’hiver dernier a attiré beaucoup de monde. Tout était de sortie : ski, raquettes, luges et même plus surprenant ici du ski kite, l’équivalent du kitesurf mais sur la neige. Sans oublier les nombreux attelages de chiens de traineaux où ces derniers semblaient aux anges de se balader sur les différents tracés du plateau.

Les places libres étaient rares à la chapelle du Retord.

Dès 9 h du matin, les trois portes du plateau commençaient à voir les véhicules envahir les parkings et notamment du côté des Plans avant que cela ne s’accentue vers 10 h. Même si en début d’après-midi, il commençait à être difficile de trouver à se garder du côté du col de Cuvéry.

Et en cette belle journée  avec un mercure proche des 5° en maxi où le mont Blanc et les Alpes étaient légèrement dans la brume, on vient comme souvent de loin. Certes, le plateau du Retord attire en particulier les Aindinois, les amoureux de la neige des départements voisins ne sont pas en reste.

Comme ce groupe dynamique de cinquante randonneurs que nous avons rencontré;  l’un deux nous a confié ceci :  » nous venons de l’Isère, d’un club de randonneurs de Bourgoin Jallieu ». Vous êtes venus en car ? Non non en véhicules particuliers. Ce n’est pas trop long le trajet ?. 1h30 environ, avec l’autoroute A43 ça va « .  Et il ne croyait pas s’y bien dire quand un autre du groupe alors que cela bouchonnait sur le sentier de dire  » on se croirait au péage de Bourgoin » ! Pas très écologique tout cela mais au moins ils ont pratiqué le covoiturage.  Nous avons pu également croiser des gens du Jura proche, de la Saône et Loire et dans la banlieue lyonnaise.

Si dans le sens de la montée le matin, il n’y avait pas trop de difficultés, sur le chemin du retour il n’en fut pas de même. Il fallait éviter de redescendre trop tardivement du plateau. Car dès 16 h, alors que les nuages commençaient à arriver, cela commençait à ralentir en direction de St Martin du Fresne et de l’autoroute A40. Cette dernière voyait de plus en plus son trafic s’intensifier bien avant le coucher du soleil.

Des chiens de traineaux vers la Merloggne.