L’empreinte carbone d’un Paris-Maseille : avion ou TGV ?

Il est très clairement établi qu’il vaut mieux privilégier le train à l’avion pour faire face à la pollution. Petit cas pratique pour un Paris-Marseille.

L’empreinte carbone d’un voyage dépend de nombreux facteurs, tels que la distance parcourue, le mode de transport, l’efficacité énergétique du véhicule, le nombre de passagers, etc. Cependant, on peut donner une idée générale de l’empreinte carbone pour un voyage de Paris à Marseille :

  • En avion : selon le calculateur d’empreinte carbone de l’Ademe (Agence de la transition écologique), un aller simple en avion Paris-Marseille émet environ 58 kg de CO2 par passager. Il s’agit d’une estimation moyenne, qui peut varier en fonction de la compagnie aérienne, de la classe de voyage, etc.
  • En train : selon l’Ademe, un aller simple en train à grande vitesse (TGV) Paris-Marseille émet environ 2,4 kg de CO2 par passager. Cependant, il est important de noter que cette estimation ne prend en compte que les émissions directes du train, et pas celles liées à la construction et à l’entretien des voies ferrées, ni celles liées à la production d’électricité nécessaire pour alimenter le train.

Il est donc clair que le train émet beaucoup moins de CO2 que l’avion pour un voyage de Paris à Marseille. Cependant, il est important de noter que l’empreinte carbone ne doit pas être le seul critère de choix pour un mode de transport. D’autres facteurs peuvent également être pris en compte, tels que le coût, la durée du voyage, le confort, etc.

Comment calcule t-on cette empreinte carbone ?.

Le calcul de l’empreinte carbone d’un voyage en avion ou en train dépend de plusieurs facteurs, tels que la distance parcourue, la classe de voyage, le type d’avion ou de train utilisé, le nombre de passagers, le temps de vol ou de trajet, et la consommation de carburant associée.

Pour calculer l’empreinte carbone d’un voyage en avion, on utilise généralement des outils en ligne qui prennent en compte les émissions de gaz à effet de serre (CO2, NOx, etc.) générées par le vol, ainsi que l’impact des émissions à haute altitude sur le réchauffement climatique. Ces outils peuvent également inclure d’autres facteurs, tels que le type de carburant utilisé, le taux d’occupation de l’avion, et les émissions indirectes liées à la construction, à l’entretien et à l’exploitation de l’infrastructure aéroportuaire.

Pour calculer l’empreinte carbone d’un voyage en train, on utilise des méthodes similaires, en prenant en compte la distance parcourue, le type de train, le temps de trajet, le nombre de passagers, et la consommation d’énergie associée. Les émissions de gaz à effet de serre liées au transport ferroviaire sont généralement beaucoup moins importantes que celles du transport aérien, en raison de l’utilisation d’énergies plus propres et de l’efficacité énergétique supérieure des trains.