On nous rappelle régulièrement dans les spots publicitaires qu’il faut faire attention à notre alimentation notamment pour notre santé. Mais pas que !.
Manger mieux peut en effet avoir un impact positif sur l’environnement. En effet, la production de viande, notamment de boeuf, est très émettrice de gaz à effet de serre, car elle nécessite beaucoup d’eau, de nourriture et d’espace pour les animaux. En choisissant de manger moins de viande et plus de légumes, on peut donc réduire notre empreinte carbone. De plus, choisir des aliments de saison et locaux permet de réduire l’empreinte carbone liée au transport des aliments. Enfin, éviter le gaspillage alimentaire est également important pour réduire l’impact environnemental de notre alimentation.
Voici quelques données chiffrées en lien avec l’alimentation et l’environnement :
- L’agriculture est responsable d’environ 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) selon le GIEC.
- Selon l’ADEME, l’alimentation représente environ 20% des émissions de GES en France.
- La production de viande est particulièrement émettrice de GES : elle représente environ 14,5% des émissions mondiales de GES selon la FAO.
- Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 30% de la nourriture produite dans le monde est perdue ou gaspillée chaque année.
- Selon l’ADEME, la production d’un kilogramme de viande de boeuf émet en moyenne 22 kilogrammes de CO2, contre 2,6 kilogrammes pour un kilogramme de pommes de terre et 0,9 kilogramme pour un kilogramme de lentilles.
- L’agriculture intensive a des impacts environnementaux importants tels que la pollution de l’eau et des sols, la perte de biodiversité, la dégradation des sols, etc.
- Selon une étude de l’Université d’Oxford, un régime alimentaire végétalien émet en moyenne 2,5 fois moins de GES qu’un régime alimentaire comprenant de la viande, du poisson et des produits laitiers.
- Les aliments importés ont également un impact environnemental important, en raison notamment des émissions de GES liées au transport. Selon l’ADEME, les émissions de GES liées aux importations de fruits et légumes représentaient en 2011 environ 1,6 million de tonnes de CO2 en France.