Les bassines d’irrigation dont on parle régulièrement dans les médias, sont des structures simples utilisées pour collecter et stocker l’eau de pluie pour une utilisation ultérieure dans l’irrigation des cultures. Ces bassines sont souvent construites en creusant une dépression peu profonde dans le sol et en construisant des murs en terre ou en pierre autour de la dépression pour retenir l’eau.
Le fonctionnement des bassines d’irrigation est assez simple. Lorsqu’il pleut, l’eau de pluie s’écoule dans la dépression et est stockée dans la bassine. Une fois que la pluie a cessé, l’eau stockée peut être utilisée pour irriguer les cultures en aval. L’eau peut être récupérée à l’aide d’un système de drainage ou de canaux pour la transporter vers les champs où elle est nécessaire.
Les bassines d’irrigation peuvent être utilisées dans de nombreuses régions du monde où l’eau est rare ou limitée. Elles peuvent être construites à petite échelle pour les petites exploitations agricoles ou à plus grande échelle pour les grandes exploitations agricoles. Les bassines d’irrigation sont souvent construites en utilisant des matériaux locaux et des méthodes de construction traditionnelles pour minimiser les coûts et maximiser l’efficacité.
Pour autant, les bassines d’irrigation ne sont pas une solution universelle pour tous les problèmes d’irrigation et que leur efficacité dépend de nombreux facteurs, notamment la quantité de précipitations, la qualité du sol et les pratiques agricoles en place. Il est donc essentiel de prendre en compte les besoins locaux et les conditions environnementales pour déterminer si les bassines d’irrigation sont la solution la plus appropriée pour une région donnée.
Les bassines d’irrigation peuvent aussi être remplies par de l’eau provenant de nappes phréatiques ou d’autres sources d’eau souterraines. Cependant, cela dépend des conditions locales et des pratiques de gestion de l’eau en place.
Dans les régions où l’eau de pluie est rare ou limitée, il est courant de puiser de l’eau dans les nappes phréatiques pour remplir les bassines d’irrigation. Cependant, cette pratique peut avoir des conséquences néfastes sur les ressources en eau souterraines si elle est mal gérée. La surexploitation des nappes phréatiques peut entraîner une diminution du niveau de l’eau, une détérioration de la qualité de l’eau et une augmentation des coûts de pompage.
Tout cela passe par des pratiques de gestion de l’eau durables pour assurer la disponibilité de l’eau pour les générations futures. Cela peut inclure des techniques telles que la collecte et le stockage de l’eau de pluie, l’utilisation de l’eau de surface et l’irrigation intelligente, qui permettent d’économiser l’eau et d’améliorer l’efficacité de l’irrigation.
En résumé, bien que les bassines d’irrigation puissent être remplies par de l’eau provenant de nappes phréatiques, il est important de prendre en compte les conditions locales et de mettre en place des pratiques de gestion de l’eau durables pour garantir la disponibilité de l’eau à long terme pour faire aux sécheresses qui seront de plus en plus récurrentes en périodes estivale mais hélas pas uniquement. Car on voit qu’également, les hivers pourraient aussi devenir dans le futur plus secs.