Une échelle à neige est un instrument qui permet de mesurer la quantité de neige au sol au moment de la lecture. Elle est composée d’un poteau de bois gradué en centimètres, qui est enfoncé perpendiculairement dans le sol. Le zéro de l’échelle est au niveau du sol, et l’épaisseur totale de la neige est indiquée par la distance entre le zéro et le point le plus éloigné du poteau.
Le fonctionnement d’une échelle à neige repose sur le fait que la quantité de neige au sol varie tout au long de l’hiver, en fonction des précipitations, du vent, du froid et de l’évaporation. La neige tombée se compacte, fond et s’évapore, ce qui modifie l’épaisseur totale de la couche de neige. Pour bien prendre la lecture sur l’échelle à neige, il faut rester à une distance respectable du poteau (environ 3 mètres) pour ne pas fausser les données.
Les mesures prises avec une échelle à neige servent fréquemment dans les stations de ski (alpin et de fond) pour évaluer les conditions de la surface de neige. Elles peuvent aussi être utilisées pour d’autres applications liées à la météorologie ou à l’écologie.
Il semble qu’elle soit apparue au moins à la fin du XIXe siècle. Une des premières mentions d’une échelle à neige date de 1899, dans un article du journal The New York Times intitulé “The Snow Scale” (L’échelle à neige). L’article décrit une échelle à neige fabriquée par le professeur John H. Dyer, un physicien américain qui a étudié les propriétés thermiques et mécaniques de la neige.
L’échelle à neige a connu plusieurs améliorations au fil du temps, notamment avec l’utilisation de matériaux plus résistants et plus légers, comme le plastique ou le métal. Aujourd’hui, il existe des échelles à neige numériques, qui utilisent des capteurs infrarouges ou des caméras pour mesurer la température et l’épaisseur de la couche de neige.