La profondeur d’une nappe phréatique, qui est la zone souterraine saturée en eau, peut être mesurée de plusieurs manières. Voici quelques-unes des méthodes couramment utilisées :
Forage de puits et mesure directe : cette méthode implique le forage d’un puits dans le sol jusqu’à ce qu’il atteigne la nappe phréatique. Une fois le puits foré, un dispositif de mesure tel qu’un ruban ou une sonde de mesure de niveau d’eau est utilisé pour déterminer la profondeur de l’eau par rapport à la surface du sol.
Piézomètres : les piézomètres sont des tubes ou des puits installés dans le sol pour mesurer le niveau de l’eau souterraine. Ils sont équipés de capteurs de pression qui enregistrent la pression de l’eau dans le piézomètre. Cette pression est convertie en une mesure de la profondeur de la nappe phréatique.
Mesures électriques : des méthodes géophysiques telles que la résistivité électrique ou la conductivité électrique peuvent être utilisées pour estimer la profondeur de la nappe phréatique. Ces méthodes exploitent les différences de conductivité électrique entre l’eau et les matériaux environnants pour cartographier la distribution de l’eau souterraine.
Télédétection : les techniques de télédétection, telles que la télédétection par satellite ou par avion, peuvent être utilisées pour surveiller les variations de la surface du sol et estimer les changements de niveau de la nappe phréatique sur de vastes zones géographiques.
Chaque méthode a ses propres avantages et limitations en fonction des conditions du site, de la précision requise et des ressources disponibles. En général, une combinaison de méthodes peut être utilisée pour obtenir une estimation plus précise de la profondeur de la nappe phréatique dans une région donnée.