Les orages sont de violentes manifestations du temps. Ils sont en rapport avec des mouvements verticaux très violents qui montent et descendent. Ils naissent à l’ intérieur de gros nuages qui sont en forme de  » choux-fleur  » que l’ on appelle plus couramment des  » cumulonimbus  » qui peuvent monter jusqu’ à 10 000 -12000 m en altitude dans nos contrées et même jusqu’ à 16000 sous des milieux tropicaux.
Cela est dû soit au réchauffement de l’ air par le sol de la terre, soit dû à un front d’ air froid.

On a ainsi un déséquilibre entre les charges négatives et positives du nuage.
Lors d’ un orage, le sommet du nuage est chargé positivement et la base négativement comme une pile par exemple. L’ équilibre se trouve aussi à l’ extérieur du nuage entre la base négative et le sol positif, ou bien entre la base positive et le sol négatif.

Dès qu’ il y a une opposition directe entre les régions négatives et positives, une décharge électrique se produit et ainsi l’ éclair jaillit.

Il jaillit soit d’ un nuage d’ orage vers le sol, soit entre 2 nuages, soit d’ un nuage vers le ciel, conséquence du déséquilibre électrique et l’ éclair rétablit l’ équilibre après cette décharge.
Un éclair peut atteindre la distance de 10 à 15 kilomètres, mais c’ est souvent moins la plupart du temps.
Il faut savoir que la foudre tue environ 10 à 20  personnes/an en France , ce qui n’ est pas négligeable comme phénomène et qu’ il vaut mieux se protéger des orages si possible. Et jusqu’  à 20 000 animaux. Cela provoque aussi pas moins de 15 000 incendies. Sans compter divers matériels qui peuvent être endommagés comme les compteurs électriques, les téléviseurs, les matériels informatiques, électroniques et téléphoniques.
On précisera qu’ il existe bien sûr le paratonnerre pour se protéger de la foudre et qu ‘ il est là pour recevoir l’ énergie électrique et la conduit directement dans le sol pour ainsi se perdre. Lors de la décharge, le tonnerre se fait entendre.

Le tonnerre :

C’ est donc le bruit caractéristique dû à l’ expansion assez rapide de l’ air réchauffé par une décharge éléctrique quand l’ éclair se forme et que l’ on peut entendre jusqu’ à 25 kilomètres, le plus souvent ce bruit s’ étend vers les 15 kilomètres. C’ est l’ ébranlement de l’ atmosphère par l’ éclair. L’ air est en quelque sorte secoué, et c’ et cette secousse qui crée le bruit.

Le bruit se propage à la vitesse du son soit 340 m/seconde. On peut calculer facilement la distance à laquelle l’ éclair s’ est produit en comptant les secondes écoulées entre l’ éclair et l’ arrivée du tonnerre.
Exemple : 15 secondes entre l’ éclair et le tonnerre; le son a parcouru 15 x 340 M soit 5100 m : l’ orage est donc à 5,1 kilomètres de chez vous.
Bien pratique pour avoir le temps de protéger ses pots de fleurs par exemple !.

La grêle :

On sait que c’ est à l’ intérieur d ‘un nuage que se forme la pluie.
Si la température du nuage est en dessous de zéro, la goutte se transforme en glace et donne donc de la grêle. En raison des courants, les gouttes gèlent, tombent mais le courant les fait remonter en grossissant et en gelant, fondant, gelant et ainsii de suite et alors se forme un noyau de glace. Quand le poids est supérieur  tout simplement aux courants ascendants, la grêle tombe au sol. Le diamètre est en général de 5 millimètres mais il peut nettement plus gros malheureusement, comme des balles de tennis !

Les précipitations amènent un refroidissement qui peut être très important ( parfois une baisse de 10-12° l’ été ! ) et quand celui-ci arrête les mouvements de l’ air, l’ orage s’ arrête.

Plus d’ un millier d’ orages sont présents à tout moment autour de la terre !, tout à fait logique.
L’ énergie moyenne libérée par un orage correspond à celle d’ une bombe H d’ une mégatonne, ce qui n’ est pas rien !

On estime sinon que dans le monde par an il y aurait près de 20 millions d’ orages qui donnent entre 50 et 10 décharges par seconde en moyenne. En France c’ est environ 1 000 000 d ‘impacts annuels au sol en particulier dans le sud du pays et en milieux montagneux.  Les quantitées d’ eau sous on orage peuvent parfois être importantes en l’ espace de peu de temps. A titre d’ exemple à Paris le 27 juin 1990 il tomba près de 33 mm en 1h30., le 20 juillet 1972 52 mm en 1h seulement ou bien encore 44 m en 30 minutes le 19 juillet 1955 alors que la moyenne de pluie en juillet à Paris est d’ environ 55 mm.