Cet ouvrage a fait l’ objet de réédition. Personnellement je possède la version qui es sortie fin des années 90. La nouvelle mouture n’ évolue pas dans son contenu. C’ est juste le format, plus long en hauteur et la format qui ont légèrement modifiés. C’ est donc toujours le même auteur qui est aux commandes, en l’ occurrence Michel Cuisin. Cet auteur est un spécialiste des ouvrages sur la nature et les oiseaux, comme bien d’autres.
Cet ouvrage à couverture bien solide comporte environ 170-180 pages.
Après une petite préface de la Ligue de Protection des Oiseaux et un avant-propos, on rentre très vite dans le vif du sujet.
La première partie est consacrée aux oiseaux des bois et des forêts. Michel Cuisin, avant de présenter les oiseaux revient tout d’ abord sur l’ influence que peut avoir l’ environnement sur le mode de vie des oiseaux et effectivement je tends à le constater au fil des années dans ma région.
L’ auteur évoque que l’ homme n’ est bien sûr pas étranger à ces évolutions. Il évoque les variations saisonnières, tous les prédateurs et concurrents des osieaux qui vivent dans les forêts, les autres causes de mortalité. Un point est fait sur l’ évolution et les modifications de l’ écosystème forestier, l’ abondance des oiseaux dans les forêts. L’ activité des oiseaux avec ses variations n’ est pas non plus négligée. On parle aussi de comportement nocturne, des protections mises en place pour les oiseaux forestiers. Leur rôle dans ce milieu est très important. Dans cette partie là, l’ auteur évoque aussi les autres milieux boisés comme les vergers, les plantations d epeupliers, quelques invertébrés que l’ on peut y trouver et leur régime.Vient ensuite la description des espèces qui se fait par ordre alphabétique. J’ y reviendrais un peu plus loin dans cet avis.
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Vient ensuite la partie consacrée aux oiseaux que l’ on peut trouver dans nos jardins. L’ auteur évoque les origines des oiseaux du jardin en premier lieu. Il y parle ensuite reproduction, leur comportement dans nos jardins, leur activité également aussi bien dans les jardins que dans les parcs car bien souvent les espèces que l’ on voit dans nos jardins se retrouvent aussi à fréquenter les parcs agencés. Là encore l’ auteur évoque la prédation dont les chats font beaucoup partie mais également les pies, voir quelques espèces de rats ou bien encore l’ écureuil. Bien qu’ il soit mignon, il n’ en demeure pas moins que parfois la prédation d ‘ oisillons ne le dérange guère. Ensuite il présente les différentes espèces. J’en dirais là encore quelques mots plus loin.
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La dernière partie comme d’ailleurs tout le ivre est fort intéressante car elle évoque différentes choses pratiques. On peut par exemple trouver des conseils pour fabriquer des nichoirs qui attireront des espèces dites cavernicoles comme les mésanges ou bien les moineaux ( je vous en reparlerais prochainement si vous le voulez ! ).Vous découvrirez à juste titre comment les installer, les contrôler, comment apprendre à les nettoyer chaque année, que d’ autres espèces peuvent venir les squatter comme certains rats fruitiers. Après le gîte, place au couvert avec les mangeoires et puis aussi bien sûr tout ce qu’ il faut savoir pour les abreuver en période sèche. Un point est fait au sujet de la nourriture naturelle par rapport à celle dite artificielle, autrement dit celle que nous ne leur donnons. Pour infos, l’ arrêt du nourrissage doit se faire dès que la température dépasse les 10° ; plus simplement le nourrissage doit s’ arrêter après la fin de l’ hiver. Il termine par une petite conclusion, quelques adresses utiles comme la Ligue de Protection des Oiseaux et quelques ouvrages. L’ ouvrage dispose aussi en fin de pagination d’un traditionnel index pour mieux se repérer.
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Revenons-en aux différentes espèces présentées. Si mon compte est bon, j’ ai trouvé 59 espèces détaillées pour les forêts et 29 pour les jardins. A part 2-3 cas douteux, la répartition entre celles qui vivent en forêts ou dans les jardins est bonne. En effet, il faut savoir que certaines comme la mésange huppée qui a été classée dans l’ habitat forestier niche aussi parfois dans les jardins comme j’ ai pu m’ en rendre compte l’ an dernier. Le total nous fait donc près de 90 espèces. Cette liste est loin d’ être exhaustive et on peu regretter que quelques espèces n’ aient pas été rajoutées, comme la linotte mélodieuse.
Pour chaque espèce on découvre son nom latin, sa classification, sa longueur, son envergure, son poids et sa longévité. Les petits hélas ne sont pas ceux qui vivent le plus vieux. Ensuite, l’ auteur détaille assez bien chaque espèce en ayant créé différents pavés. Ils portent sur les caractères distinctifs, l’ habitat, le comportement, la nourriture, et enfin la reproduction. On peut regretter que chaque espèce ne bénéficie pas d’une photo couleur qui au passage sont d’ excellente qualité en papier glacé ( avec des gros plans des oiseaux), et qui auraient permis de donner des indications sur les espèces les moins courantes. De plus, on peut aussi regretter que les photos ne soient pas placées avec chaque fiche car pour les retrouver il faut le plus souvent aller feuilleter au sein du livre où elles sont le plsu rassemblées.
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Passons à une petite conclusion. On apprécie déjà malgré l’ inconvénient des photos dont je viens de parler, que c elivre décrit de façon assez claire, précise, concise et complète les principales espèces d’oiseaux communs qui vivent dans nos forêts, nos parcs et jardins, nos bois ou bien accessoirement dans les vergers et autres peupleraies. C’est un ouvrage qui est bien plus précis que certains guides d’identification que l’ on peut parfois trouver. Ici, on peut dire que l’ on apprend vraiment tout le nécessaire en un coup d’œil sur ces différentes espèces d’oiseaux. Certes, cela ne remplace pas un livre qui évoquerait telle ou telle espèce uniquement mais l’ essentiel à connaître y est.
Le comportement des oiseaux fait l’ objet d’une étude très approfondie particulièrement. A noter que le régime alimentaire présenté pour chaque espèce est issu d’une étude précise qui a été faite à travers différents pays européens.Je trouve que le livre a été écrit avec sérieux. Même s’ il manque quelques petites infos que seul l’ ornithologue que vous deviendrez j’ espère ! ( vous verrez que rien qu’ en observant vous apprendrez encore plus !) apprendra à connaître, on ne peut pas reprocher grand-chose à cet auteur. J’ avais déjà avant l’ acquisition de cet ouvrage quelques notions sur les oiseaux mais celui-ci m’ permis d’en acquérir d’autres, surtout des espèces peu communes, car depuis j’en connais je pense autant , sinon plus que Michel Cuisin sur nos oiseaux les plus courants.
Rien que l’ étude du langage permet parfois d’ éviter le pire ( comme une prédation), si l’ humain sait très bien la percevoir. Ce n’ est peut être pas donné à tout le monde je ne sais pas mais au fil du temps je pense que l’ on y arrive, comme ce fut mon cas.
La première partie sinon de l’ ouvrage est assez détaillée en données et infos diverses.Enfin, le fait qu’ il termine par un gros thème sur les aspects aussi divers que le nourrissage, la construction de nichoirs ( qui devient presque une survie pour certaines espèces qui avec le changement comportemental de l’ homme les tendrait à disparaître : citons ne serait ce que le cas des hirondelles ou des rouge-queues) ne fait qu’ amplifier de le classer parmi les ouvrages de référence sur les oiseaux, dans 2 milieux de vie qui sont fort bien différents où l’ arbre tient une place bien sûr essentielle. Il comblera toute la famille, les petits comme les grands. J’ aurais tant encore à vous dire sur les oiseaux mais cela fera l’ objet d’ autres avis peut être ! En tout cas cet ouvrage est une des façons pour partir à la découverte du monde vivant qui nous entoure. Bonne lecture.