Après un éboulement à Cerdon, la RD11 rouverte à la circulation

Photo d'illustration.

Le 14 janvier dernier, un rocher avait chuté de la falaise en retrait de la route. Après un minage, le ‘‘Vieux Cerdon’’ comme dénommé est désormais rouvert à la circulation.

La RD11, mieux connue par les locaux sous le nom du Vieux Cerdon, fait régulièrement la Une locale comme c’est souvent le cas dans la vallée de l’Albarine où régulièrement des blocs de rochers se retrouvent au pied de la RD . En cause, un nouvel éboulement le 14 janvier dernier, la chute d’un rocher d’un mètre par 1,5 m qui, fort heureusement, n’a pas atteint la chaussée. La falaise étant en retrait de la route, le bloc s’est retrouvé à une dizaine de mètres de la RD11.

Cet incident pourrait paraître anodin, si ce n’est que le vieux Cerdon est donc souvent confronté à ce genre de fait. On se souvient des éboulements de mai 2017 et la chute d’un rocher d’1 m 3 en octobre 2019.

 » Il s’agit cette fois-ci de la chute isolée d’un bloc, précise un responsable des services techniques du Service des routes du Département qui s’est exprimée auprès de nos confrères du Progrès. Dans de telles situations, nous engageons des expertises afin de définir les risques potentiels de nouvelles chutes et de fragilisation de la falaise. Nous avons bénéficié d’une fenêtre favorable, ce qui nous a permis de remédier au problème dans des délais extrêmement courts. L’expert géotechnique et l’entreprise de travaux spéciaux étant disponibles, nous avons pu être réactifs très rapidement ».

Un minage entrepris.

Le constat de l’expert et de l’entreprise était catégorique.  « La chute avait bien contribué à fragiliser la falaise. Nous ne pouvions remettre en service la RD11 sans avoir pris toutes les mesures de sécurité pour les usagers, ajoute le service des routes d’autant que les périodes de gel, dégel et regel de ce mois de janvier. faisaient craindre de nouvelles chutes La solution apportée fut donc le minage d’une partie de la falaise, située dans une configuration complexe, afin de provoquer un nouvel éboulement, cette fois-ci contrôlé. Dans notre jargon, il s’agit d’une purge. Un recours à la pose d’un grillage de protection ne s’est pas avéré nécessaire. À l’issue de la purge, nous avons constaté que le site se trouvait sécurisé, et donc accessible aux usagers en toute sécurité, non sans avoir procédé en amont au nettoyage de la chaussée.  »