L’hydrogène est l’une des options possibles pour la propulsion des avions dans le futur, mais il est encore au stade expérimental et des recherches supplémentaires sont nécessaires avant de pouvoir déterminer si cette technologie sera viable à grande échelle. L’un des principaux avantages de l’hydrogène est qu’il ne produit pas d’émissions de CO2, car la réaction chimique avec l’oxygène pour produire de l’eau est propre.Il serait donc idéal pour lutter contre les rejets dans l’atmosphère.
Cependant, il y a encore des défis importants à surmonter, notamment la sécurité de stockage et de manipulation de l’hydrogène. Il est donc difficile de dire avec certitude si l’hydrogène sera l’avenir des avions, mais il est clair que les technologies de propulsion plus durables et plus respectueuses de l’environnement sont nécessaires pour aider à réduire les émissions de CO2 de l’industrie aérienne.
L’hydrogène est un élément chimique qui existe depuis la formation de l’univers, environ 13,8 milliards d’années. Cependant, l’hydrogène n’a été découvert et isolé comme un élément distinct qu’au XVIIIe siècle par le chimiste britannique Henry Cavendish. Depuis, il a été largement utilisé dans de nombreux domaines, notamment comme combustible, source d’énergie et réactif chimique.
L’hydrogène est le plus simple des éléments chimiques et est constitué d’un proton et d’un électron. Dans les conditions normales de température et de pression, l’hydrogène est un gaz très léger, incolore, inodore et hautement inflammable.
Le stockage de l’hydrogène peut se faire sous différentes formes. Les technologies les plus courantes sont :
- Le stockage sous forme comprimée : l’hydrogène est comprimé à haute pression et stocké dans des réservoirs spécifiques qui peuvent être installés dans des véhicules ou dans des stations de stockage et de distribution.
- Le stockage sous forme liquide : l’hydrogène est refroidi à une très basse température (-253°C) pour être liquéfié et stocké dans des réservoirs cryogéniques. Cette technique permet de stocker une plus grande quantité d’hydrogène, mais nécessite des équipements spécifiques pour maintenir la basse température.
- Le stockage sous forme solide : l’hydrogène est stocké dans des matériaux solides poreux tels que des hydrures métalliques ou des nanotubes de carbone. Cette technologie est encore en développement et présente des défis en matière de coûts et de performances.
Le choix de la méthode de stockage dépend des besoins et des contraintes spécifiques de chaque application.
Le kérosène, loin d’être propre !.
Le kérosène est un carburant liquide utilisé pour l’aviation. Il est produit par un processus de distillation du pétrole brut, qui consiste à chauffer le pétrole brut à haute température pour en séparer les différents composants selon leur point d’ébullition. Le kérosène est obtenu à partir des fractions de pétrole brut qui ont un point d’ébullition compris entre celui de l’essence et celui du diesel.
Le kérosène peut également être produit à partir d’autres matières premières, telles que le gaz naturel, le charbon ou la biomasse, par un processus de conversion chimique. Cependant, cette méthode est moins courante que la production de kérosène à partir de pétrole brut.
La consommation de carburant pour un vol Paris-New York par exemple dépend de plusieurs facteurs tels que le type d’avion, le poids du chargement et des passagers, la vitesse de croisière et les conditions météorologiques.
En général, pour ce vol de 6000 km, un avion consomme entre 15 000 et 30 000 litres de carburant, selon la distance, la durée du vol et les facteurs susmentionnés.