L’impact environnemental de l’envoi de SMS est assez faible, mais il n’est pas négligeable. Selon une étude réalisée en 2019 par l’Association française du multimédia mobile (AFMM), l’envoi d’un SMS émet en moyenne 4 grammes de CO2, soit l’équivalent de parcourir environ 18 mètres en voiture.
Ce chiffre est toutefois à relativiser car il représente une infime fraction de l’empreinte carbone globale d’une personne. En revanche, la production et l’utilisation de smartphones, qui sont les principaux outils d’envoi de SMS, ont un impact environnemental bien plus important, notamment en raison de l’extraction et du traitement des métaux rares nécessaires à leur fabrication.
Comment est-ce quantifié ?
L’impact environnemental de l’envoi des SMS peut être quantifié en termes d’émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment de dioxyde de carbone (CO2), générées par la consommation d’énergie nécessaire pour acheminer les messages. Cette consommation d’énergie dépend du nombre de messages envoyés, de la distance parcourue par ces messages et de l’efficacité énergétique des réseaux de télécommunications utilisés.
Les opérateurs télécoms et les spécialistes du secteur effectuent des calculs pour évaluer ces impacts environnementaux, généralement en utilisant des outils de modélisation et en se basant sur des données de consommation d’énergie et d’émissions de GES. Selon ces calculs, l’envoi d’un SMS produit en moyenne environ 0,014 gramme de CO2. Ce chiffre peut sembler faible, mais multiplié par le nombre de messages envoyés chaque jour dans le monde entier, il peut avoir un impact significatif sur l’environnement.