Plusieurs études sur l’enneigement du massif du Mont-Blanc ont été menées pour étudier son évolution.
Une étude menée par le Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (LGGE) en 2016 a montré que l’enneigement dans le massif du Mont-Blanc avait reculé de plus de 25 % entre 1990 et 2015. Selon cette étude, le nombre de jours avec au moins 30 cm de neige a diminué de moitié sur cette période.
Une autre étude menée par Météo-France en 2020 cette fois-ci a montré que la durée de l’enneigement dans les Alpes françaises avait diminué de 22 jours en moyenne entre 1960 et 2019. Selon cette étude, cette diminution est plus marquée en fin de saison (mars-avril) qu’en début de saison (décembre-janvier).
Une analyse toujours en 2020 dans la revue scientifique The Cryosphere a analysé l’évolution de la couverture neigeuse sur le massif du Mont Blanc entre 1959 et 2019 à partir de données satellitaires et de mesures in situ. Les résultats montrent une diminution significative de la durée et de l’étendue de l’enneigement, ainsi qu’une augmentation de la température moyenne à la surface du sol.
Une autre étude, publiée en 2019 dans la revue scientifique Environmental Research Letters, a analysé l’impact du changement climatique sur la fonte des glaciers du massif du Mont Blanc entre 1967 et 2015. Les résultats montrent que la fonte des glaciers a été accélérée au cours des dernières décennies en raison de l’augmentation de la température moyenne annuelle.
Enfin, celle menée par le laboratoire EDYTEM en 2019 a montré que le glacier des Bossons, situé sur le versant nord du massif du Mont-Blanc, avait perdu près de 30 mètres d’épaisseur entre 2003 et 2015. Cette étude a également montré que la fonte du glacier avait été plus importante en été qu’en hiver, avec une augmentation de la température moyenne de l’air de 0,4 °C par décennie depuis les années 1960.