Le risque d’incendies de forêts est généralement calculé en prenant en compte plusieurs facteurs qui peuvent influencer la probabilité et l’intensité des incendies. Voici quelques-uns des principaux facteurs pris en considération dans le calcul du risque :
Conditions météorologiques : Cela inclut la température, l’humidité relative de l’air, la vitesse et la direction du vent. Des températures élevées, une faible humidité et des vents forts augmentent le risque d’incendie.
Caractéristiques du combustible : Il s’agit de la quantité de matière inflammable disponible dans la forêt, comme les arbres, les buissons, l’herbe sèche et les débris forestiers. Plus il y a de combustible, plus le risque d’incendie est élevé.
Topographie : La configuration du terrain peut influencer la propagation des incendies. Par exemple, les pentes abruptes peuvent accélérer la vitesse à laquelle un incendie se propage, tandis que les vallées peuvent agir comme des couloirs de vent concentrant le feu.
Historique des incendies : Les zones qui ont déjà été touchées par des incendies peuvent être plus susceptibles de brûler à nouveau en raison de la présence de combustibles accumulés et de conditions météorologiques similaires.
Activités humaines : Les activités telles que le camping, les feux de camp non surveillés, les équipements de sylviculture et même les actes criminels peuvent augmenter le risque d’incendie.
Pour évaluer le risque d’incendie de forêt, ces facteurs sont souvent intégrés dans des modèles informatiques complexes qui prennent en compte les interactions entre eux. Les autorités locales, les gestionnaires de forêts et les services météorologiques utilisent ces modèles pour prévoir et prévenir les incendies, en prenant des mesures préventives lorsque le risque est élevé, comme des interdictions de brûlage et des patrouilles de surveillance renforcées.